Que seraient nos relations d’abord avec nous même puis avec les autres ?
faut bien se comprendre quand on parle d’amour celui dont on parle ici est celui du cinéma (virtuel) et qui par extension se retrouve dans la vie quotidienne dans la musique dans la pub à la radio et télécathodique dans le couple.
L’amour quelque chose de dangereux qui nous classe et nous maintient dans la dépendance. Et si l’amour était une illusion comme notre propre réalité ? serait il possible de vivre sans amour et enfin d’être une fois pour toute libre d’être ce que l’on est sans éprouver quoi que ce soit pour soi et encore moins pour les autres ?
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La psychologie et psychanalyse redonnent à chacun la possibilité de s’aimer ou d’aimer : cela veut surtout dire accepter les conditionnements qui nous maintiennent dans la dualité. L’amour est dualité. Les réalisateurs l’ont bien compris et le message sous jaçent demande à chacun chacune de faire le point et nous amène à nous interroger sur notre capacité à aimer ou à être aimé.
Ces mots porteurs d’esclavagisme, nous ramènent à notre enfance soit nous avons été aimé soit nous n’avons pas été aimé. . Et ensuite nous déportons notre manque ou notre excès dans la vie quotidienne et nous allons payer pour retrouver l’amour de l’autre ou pire se le fabriquer et encore pire le distribuer comme quand on tire une montre en toc à la fête foraine.
L’amour est un leurre comme les leurres à la pêche c’est prendre des vessies pour des lanternes.
Imaginons un monde sans amour où chacun vivrait d’abord pour soi sans encombrement d’aucune sorte. Tout notre mode de vie notre fonctionnement psychologique serait atteint.
Faire les choses pour soi rien que pour soi, en espérant rien et n’attendant rien de l’autre.
Plus de commerce ennuyeux « je t’aime pour la vie » « je n’aimerai que toi » « ne me quitte » pas et toutes ces balivernes, stop avec les infantilismes à 2 clous. Il est plus facile de confondre amour et désir ou besoin de sexualité, plaisir.
Et si nous étions fait pour vivre des plaisirs sur cette terre, pour passer de bon temps et faire ce qui nous plait avec qui il nous plait sans jugement ni culpabilité. Si j’envoyais promener mes dépendances et mes attentes enfantines si une fois pour toutes je mettais le contenu dans les waters closed quand serait il de moi ? Je serai peut être vide complètement vide et je chercherai à combler ce vide par une existence joyeuse et décontractée plutôt que de me nourrir de « aimez vous les uns les autres » et autres trucs d’ un genre identique, générateur de culpabilité.
L’amour est un commerce comme la mort ! Cela rapporte beaucoup d’argent.Dans l’amour il y a fidélité. Quelle effort doit on faire pour rester avec la même personne pendant des années subissant des choses terribles sur le plan personnel : refoulement, renoncement…..
L’amour n’existe pas !
Essayez de trouver dans la nature une espèce animale ou flore qui se dit. ; « Mon amour je t’aime et t’aimerai toujours tu es ma reine » Etc. ect.Non rien du tout. Et si on se suffisait à soi même si on avait tout depuis le départ pour vivre une vie harmonieuse avec nous même ce serait drôlement bizarre. Cela ferait peut être de nous des hommes libres et conçus sans attaches sans chaînes ni cordes au cou ou ailleurs.
Ce qui est vivant c’est la relation d’abord à moi même. Point final il n’y a rien d’autre. C’est la seule chose que je peux respecter c’est la réponse que je connais à l’intérieur de moi-même.
Je passe ma vie à essayer de combler un manque d’amour parce que tout le monde dit qu’il faut de l’amour et être charitable. Personne n’a jamais remis en cause cette affirmation. Depuis tout petit il faut que je m’injecte cette dose affreuse d’amour pour les autres . Pire encore si ce n' est pas moi-même qui me met sous perfusion c’est l’état ou la société.
Dans Amour il y sacrifice c’est la leçon de morale à l’école et le caté et téléthon décathlon triathlon…téléthon. ;
Nous sommes dans une détresse effroyable toujours en quête d’amour ! Depuis longtemps nous cherchons à donner une définition à quelque chose qui n’existe pas une création pure et simple d’un esprit brouillon, brouillé. Voyez vous de l’amour autour de vous ? mais regardez les choses franchement et vous verrez que ce concept n’est que la clé de la prison qui se trouve à l’extérieur. Nous fixons des définitions orientées de l’extérieur vers l’intérieur facétie ! Illusion que tout cela il n’y a rien de tel que l’amour ! On aime ni son voisin ni son épouse ni son conjoint ni son chat ni le soleil ni la lune on n’est pas fait pour aimer mais pour vivre. Et vivre ne se définit pas à partir des clés d’une prison infernale nous enfermant dans des dogmes et situations incompréhensibles.
Vivre ne nécessite pas de réponses encore moins de questions. Supprimer la réponse et du coup la question saute d’elle même.
Vivre se situe en dehors du bien et du mal qui par définition nous infligent des attitudes névrotiques. ; Car duelles. Trop de dogmes et de conditionnement de toutes sortes s’emparent du cerveau et par simple concordance du corps ! Alors nous élaborons des stratégies avec la pensée. C’est le centre de notre prison. Enfermés dans des certitudes et croyances à 2 sous, mais si destructrices !
je crois que je vis ou je vis ce que je crois ?
L’amour du prochain se passe de commentaire quant à sa réalité, nous savons tous que cela relève d’un mensonge collectif et entretenu, partout. Il suffit de penser jaune pour devenir jaune nous sommes un peu le résultat, la matérialité de notre pensée. Parlons plutôt de besoins cela semble plus naturel. Besoin d’être respecté, libre dans son corps et sa tête , touché, caressé, senti, goûté, besoin de tendresse, besoin de colère aussi, besoin de créativité, besoin d’écoute la liste n’est pas exhaustive à toi de manifester tes besoins en tant qu’homme, femme, enfant…rien de plus simple. Besoin de nourriture, de sécurité, A ce moment là tout change on n’est plus dans une relation de chantage mais une relation d’espace temps, où tout par de l’intérieur…Si on s’exprime en besoin c’est qu’il y a des manques. Oui et alors ? Les besoins sont évolutifs et les désirs jamais satisfaits car toujours plus toujours plus sont leurs demandes intrinsèques.
Mais le besoin s’exprime différemment et devient réparateur.
Si tu dis à quelqu’un j’ai besoin d’être tenu dans tes bras !ou alors j’ai besoin d’être rassuré c’est pas de l’amour c’est une demande précise qui se fout de l’amour.Quand vous dite j’ai besoin d’être seul ou besoin d’être fidèle à moi-même j’ai besoin d’être entendu sans que tu m’interrompes !
Dites à quelqu’un « Je t’aime mon amour, je ne peux pas vivre sans toi, tu es ma lumière intérieure….le sens de ma vie.ne me quitte pas !! Et voilà fobienledire j’ai vu des gens mettre un cadenas avec les initiales des protagonistes du style Pierre et Aline, Françoise et Julien, Julien et Julienne pour l’éternité !
Fobienledire quand on ne nous enchaîne pas c’est nous qui le faisons par nous même. Quelle joie ou quelle tristesse ?
2 personnes ne font pas 1 mais 3.
La relation entre les deux est le support, et l’espace. Cet espace ne peut et ne doit être franchi par personne c’est la condition d’un éventuel échange et un espace de liberté toujours remis en cause et revu et redéfini aussi contradictoire soit la nature de la relation.
L’amour c’est aussi la peur de se retrouver seul avec ses angoisses son fardeau historique, et plus je suis dépendant plus je vais dire que j’aime …j’aime qu’on me mette la corde au cou ou j’aime tenir ou être tenu en laisse revient sensiblement à la même chose en terme réducteur. C’est juste la nature de la névrose qui change!
fobienledire est un blog qui n'a pas de vérité donc tout ce qui est écrit peut et doit être dérisoire!